Tomate confite maison a un sens à la saison des tomates - maintenant.
Mais...
Le propre de la cuisine urbaine, pratiquée par "Ma cuisine et moi" (et bien à l'insu de son plein gré...) est la fréquentation hebdomadaire d'un hypermarché du coin.
Dieu est témoin que la fréquentation des vrais marchés (et ce, trois fois par semaine), reste un idéal de tout cuisinier qui se respecte...
Et qui se doit d'être à l'affût des produits frais, de saison et différents de ce qu'on trouve dans la grande distribution.
Mais la vie est ainsi faite... les cuisiniers urbains travaillent, et au moment des marchés dans les rues de Paris, ils sont en réunions, devant leurs présentations po-ouer point, à cogiter sur la gestion du projet... bref, à s'occuper de quoi gagner leur vie, et de quoi faire payer leurs courses. C'est comme ça.
Et en toute logique (et à leur grand désespoir) ils loupent les plus beaux légumes, fromages et autres approvisionnements des marchés de rue matinaux - qui n'arriveront jamais jusqu'au supermarchés !!!
Mais tout l'espoir n'est pas perdu
Pourtant dans les hypermarchés les opportunités et les promotions existent. Elles ne sont pas les mêmes, certes, que dans les marchés de rue mais suivent à leur façon le rythme des saisons.
Donc pendant les courses hebdomadaires il est, avant tout, important de garder l'esprit ouvert et ne pas sur-planifier les courses, d'ouvrir l'œil et rester vigilant - bref, de pratiquer ce "open your mind" (comme disait une célèbre publicité).
Et surtout ne pas partir au combat les mains nues !!!
Equipement pour les courses au hypermarché
Un bon livre de cuisine, de préférence de poche, glissé dans le cabas, reste le meilleur allié du cuisinier. Un livre "de poche" pour des raisons pratiques : rien n'empêche le cuisinier de se promener avec les trois volumes de "Larousse gastronomique". Mais un tel équipement lourd limite la capacité de manœuvre parmi les caddies de supermarché (déjà passablement encombré le samedi), ainsi que ses capacités de transport.
Il est à noter que dans le hypermarché, ce n'est pas la qualité intrinsèque de l'ouvrage qui compte : les belles illustrations sont peut être moins utiles que l'index bien construit qui permet de retrouver rapidement les recettes avec le produit (en promotion) convoité. Ainsi que l'esprit encyclopédique de l'ouvrage, qui permet de faire face à un produit inattendu mais tentant.
Ceci étant dit, les rayons livres des supermarchés peuvent s'avérer d'un recours précieux : en cas d'oubli de son livre de cuisine favori, le cuisinier a toujours la possibilité de quitter temporairement les rayons alimentation pour gagner celui de librairie et y consulter ponctuellement les ouvrages exposés.
Ceci étant dit, les rayons livres des supermarchés peuvent s'avérer d'un recours précieux : en cas d'oubli de son livre de cuisine favori, le cuisinier a toujours la possibilité de quitter temporairement les rayons alimentation pour gagner celui de librairie et y consulter ponctuellement les ouvrages exposés.
Alternatives au livre au cuisine
Il ne faut pas non plus oublier le smartphone ou la tablette : dans les hypermarchés, le débit est le plus souvent suffisant et la connectivité correcte. En complément de l'ouvrage de cuisine choisi pour les courses, face à une promotion inattendue ou un produit plus rare (donc moins connu et moins pratiqué), la consultation rapide des blogs de con-cuisiniers favoris (ou d'un certain moteur de recherche) permet au cuisinier de se faire une première idée sur ce qu'il est possible de faire avec le produit en question, et éventuellement improviser sur-le-champ l'acquisition des produits complémentaires nécessaires.
Au jour d'aujourd'hui, "Ma cuisine et moi" reste fan inconditionnel de l'ouvrage de Joel Robuchon "Tout Robuchon" (édition de poche chez Marabout) qui non seulement rempli toutes les conditions citées plus haut mais en plus a la particularité de se décliner en 2 volumes, l'un pour "Printemps - été", et le deuxième pour "Automne - hiver". La version appropriée à la saison fait donc partie de l'équipement habituel de caddy de "Ma cuisine et moi".
Ceci étant dit la lecture culinaire ne s'impose pas, et par exemple l'édition de poche de "Je sais cuisiner" de Ginette Mathiot est tout aussi recommandée.
La recette a été trouvée à la page 443 du volume "Printemps - été", grâce à index des produits figurant à la fin de l'ouvrage - devant un étal de hypermarché présentant de très belles tomates rouges à un prix défiant toute concurrence.
La consultation a permis de vérifier que tous les autres ingrédients nécessaires faisaient partie de stock courant.
1,5 kg de tomates bien mures
1 gousse d'ail et 1 cuillère d'huile d'olive par tomate
1 branche du thym frais (ou une cuillère à soupe de thym frais congelé, dans la version de "Ma cuisine et moi")
sel et poivre du moulin
Plonger les tomates pour 40 secondes dans l'eau bouillante, puis les rafraîchir dans l'eau froide. Enlever la peau des tomates, les couper en quartiers (les petites pièces en deux) et les épépiner.
Placer les tomates coupées dans un grand bol, les saler (modérément car la tomate confite diminue de volume), et poivrer. Éplucher les gousses d'ail et les passer au presse-ail, le verser sur les tomates, ainsi que le thym et l'huile d'olive. Mélanger délicatement mais soigneusement.
Étaler les tomates en une seule couche dans un plat allant au four, soit la partie bombée vers le haut, soit vers le bas - mais toujours de la même façon. Enfourner à 90°C pour 4 heures, en retournant les tomates au bout de 2 heures (utiliser l'orientation uniforme des tomates pour s'y retrouver dans ce qui a été déjà retourné ou pas).
Les tomates confites se conservent dans un bocal d'huile (pas forcement d'olive), à la température ambiante (mais il est possible de mettre le bocal au frais, bien sûr) à la condition que les tomates ne dépassent pas le niveau d'huile.
L'huile aromatisée prend, au bout de quelques jours, une légère couleur rouge. Elle peut être utilisée, au fur et à mesure de consommation des tomates, comme huile d' assaisonnement, par exemple dans les vinaigrettes.
Quelques titres recommandés
Ceci étant dit la lecture culinaire ne s'impose pas, et par exemple l'édition de poche de "Je sais cuisiner" de Ginette Mathiot est tout aussi recommandée.
Tomates confites de Joel Robuchon
La recette a été trouvée à la page 443 du volume "Printemps - été", grâce à index des produits figurant à la fin de l'ouvrage - devant un étal de hypermarché présentant de très belles tomates rouges à un prix défiant toute concurrence.
La consultation a permis de vérifier que tous les autres ingrédients nécessaires faisaient partie de stock courant.
Ingrédients
1 gousse d'ail et 1 cuillère d'huile d'olive par tomate
1 branche du thym frais (ou une cuillère à soupe de thym frais congelé, dans la version de "Ma cuisine et moi")
sel et poivre du moulin
Exécution
Placer les tomates coupées dans un grand bol, les saler (modérément car la tomate confite diminue de volume), et poivrer. Éplucher les gousses d'ail et les passer au presse-ail, le verser sur les tomates, ainsi que le thym et l'huile d'olive. Mélanger délicatement mais soigneusement.
Étaler les tomates en une seule couche dans un plat allant au four, soit la partie bombée vers le haut, soit vers le bas - mais toujours de la même façon. Enfourner à 90°C pour 4 heures, en retournant les tomates au bout de 2 heures (utiliser l'orientation uniforme des tomates pour s'y retrouver dans ce qui a été déjà retourné ou pas).
Les tomates confites se conservent dans un bocal d'huile (pas forcement d'olive), à la température ambiante (mais il est possible de mettre le bocal au frais, bien sûr) à la condition que les tomates ne dépassent pas le niveau d'huile.
L'huile aromatisée prend, au bout de quelques jours, une légère couleur rouge. Elle peut être utilisée, au fur et à mesure de consommation des tomates, comme huile d' assaisonnement, par exemple dans les vinaigrettes.
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